AQMI, non ! AQNI, oui !!

Journal islamo-gauchiste-illuminati Financé par le Qatar ET Israël

CADEAU dans CE numéro :

le Pouvoir Secret. Ouvre vite !

 SOMMAIRE

Sommaire : page 2

L’éditorial de Alain Seaural : page 3

Publicité : page 4

Texte « Confession d‘un bouffon » : page 5

Bande dessinée « Chômeur laser » : page 18

Publicité : page 26

Brochure « En attendant la prochaine réforme » : page 27

Les jolis dessins de Tata Juliette : page 42

Bande dessinée « Swagg Panther contre les bobos » : page 45

Bande dessinée « Bim le toto » : page 50

Publicité : page 58

Fiction « Du rififi dans l’scénar » : page 59

L’éditorial de Alain Seaural Al Qaida au Nanterre Illuminati, c’est quoi ?

« Alors, comme je l’expliquais dans mon dernier livre Comprendre l’A.Q.N.I, paru aux éditions Blanches, l’A.Q.N.I c’est ce que j’appellerais le processus de pseudo- subversiontrosko- bobo- mondialiste- larvée, qui se drape d’un espèce d’islamo- gauchisme (de façade évidemment) pour essayer de faire revivre le fantôme de la subversion estudiantine qui, aujourd’hui n’a plus rien à dire, et tout ça pour mieux faire passer toutes les fuites en avant de l’Empire dans son opération d’abrutissement des classes populaires.

Evidemment, cette tentative est vouée à l’échec hein, d’une part parce que c’est nul, c’est-à-dire que moi, qui ai grandi avec le Hara- Kiri du professeur Choron, quand je lis cet espèce de navet qui prétend faire de la provoc’ alors qu’il s’agit en réalité d’un journal de petit bobo libéral- libertaire libidinal qui ne fait rien d’autre que de faire le tapin pour les lobbys de la finance mondial …

Je disais quoi déjà ?

Ah oui, cet espèce de torchon n’a rien à voir avec un authentique journal subversif parce qu’on voit bien, aujourd’hui, que les seuls à être encore subversifs c’est, en réalité, les mecs du Front National, parce que la Nation est à notre époque, dans un retournement dialectique, le seul rempart contre le processus de décadence orchestré depuis mai 68 par toute cette espèce de pseudo- gauche inféodée au matriarcat féministe et aux lobbys homosexuels financés par le Qatar et le Mossad pour téléguider, via Berlin, l’anéantissement de la France des petits- entrepreneurs- qu’ont-des-couilles en leur volant leur zizi avec la complicité objective des grands médias et de la Banque qui ont inventé de toute pièce le pantin Olivier Besancenot qui canalise toute cette espèce de gauchisme- libidinal- oedipien qui est en réalité totalement soumis à l’impératif marchand et qui se sert de faires- valoir collabeurs avec les Jamel Debouzze et les Zidane pour inciter les jeunes de banlieue à faire du théâtre et à insulter les entraîneurs de foot plutôt que de voter Jean–Marie le Pen, et ce avec l’aval directe de la C.I.A qui a placé le pion Tariq Ramadan pour faire la promotion indirecte du féminisme, quand on sait que le féminisme est un mouvement qui vient, en réalité, d’Israël et qui a été inventé de toutes pièces au 19 siècle pour diviser le prolétariat au sein même du foyer et de la famille, ce qui conduit une génération d’orphelins à devenir homosexuels et drogués pour finalement entrer dans un processus freudo-oedipoconsumériste de changer de sexe en votant Bertrand Delanoë pour soutenir des initiatives comme la « Fête de la musique » et la « Gay Pride » qui, en plus de faire du bruit et d’empêcher les vrais prolétaires de dormir, empêche de circuler en bagnole dans Paris à l’heure de pointe. Et derrière tout ça, parce que faut quand même analyser le truc hein, il y a qui ?

Et bien toujours les éternels petits réseaux bobotrotsko-antifa qui sont en réalité les vrais fascistes aujourd’hui, et tout ça, ça passe par la Hollande et c’est la C.I.A derrière hein, faut savoir qu’ils reçoivent directement leurs ordres de Tel- Aviv et c’est les mêmes qui continuent aujourd’hui d’essayer de déstabiliser le régime de Bachar- AlAssad qu’on nous présente, vu d’ici, comme un dictateur alors que moi l’autre jour j’étais en bagnole dans Paris et je me suis pris un P.V sous prétexte que j’étais garé sur un couloir de bus, parce que faut savoir que si tu met un pédé à la mairie de Paris il va te faire des couloirs de bus de 5 mètres de large...

Le dernier livre d’Alain Seaural : « Comprendre l’A.Q.N.I », pour tout savoir sur le complot extraterrestre-judéomaçonnico- talmudo-trotsko-quataro-israéloaméricain-de-la-CIA Editions « Blanche » 12 000 pages 666 euro

Confessions d’un gros bouffon (ET qui, accessoirement, était un militant super radical)

Comme disait souvent mon papy « On s’emmerde, il nous faudrait une bonne guerre »… remarquez, à l’époque où il disait ça, ce con, il vivait enfermé dans sa chambre et se nourrissait exclusivement en mangeant son caca, ce qui me faisait gamberger « Mais, du coup, si on mange du caca on fait quoi comme caca après ? » je me demandais à l’époque en l’observant… mais bref. « On s’emmerde » donc, et toujours pas une guerre en vue !

Ouais je sais ce que vous allez me dire : et le Mali, l’Afghanistan, l’Irak ; sans oublier la « guerre sociale » et blablabla… Je voulais dire : pas de guerre ouverte chez nous, dans nos rues, sur notre sol.

On ne vit pas sous la menace d’un bombardement aérien, on peut aller s’acheter du pain, peinards, sans avoir à esquiver des rafales d’armes lourdes et on paie en euros et pas en tickets de rationnement : en France la guerre c’est seulement un produit d’exportation, du coup c’est toujours les mêmes qui s’amusent et, pour les autres, il ne reste que la série des « Call of Duty »… mais ce n’est pas la même chose !

Et dire que les enfants de ma génération ont été bercés de l’espoir de pouvoir vivre un jour une vraie apocalypse nucléaire, c’était même un peu notre seule chance d’échapper au chômage tout en vivant des aventures fantastiques avec des grosses bécanes, des vestes en cuir et des raids meurtriers au fusil d’assaut entre bandes rivales pour le contrôle des zones de ravitaillement dans un monde enfin débarrassé de la musique Pop et du pantalon slim (essayez de porter un slim en plein hiver nucléaire pour voir, bande de bolosses).

Cela dit, s’il n’y a toujours pas de guerre à l’horizon, c’est heureusement pas la merde à bouffer qui manque : TNT, Internet très haut- débit, iPhone5 ...

« Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s’annoncent comme une gigantesque accumulation de caca », comme ne disait pas Guy Debord en son temps. Effectivement, de la merde y a que ça !

On en a d’ailleurs tellement plein le cul qu’on se prendrait presque à rêver de se torcher avec la démocratie avant de changer de caleçon.

C’est vrai quoi, quitte à n’avoir le choix qu’entre de la merde et de la merde, de la merde bleue ou de la merde verte, de la merde X ou de la merde Y, autant arrêter tout de suite l’hypocrisie et supprimer l’illusion d’avoir le choix !

Tiens, autant vivre en Corée du nord : la même merde pour tout le monde, de la merde standardisée, de la merde censurée par les services de propagande et c’est tout, au moins ce serait reposant pour le cerveau ! Imaginez vous ça : une seule chaîne de télé (pour ceux qui ont la télé), une seule chaîne de radio (pour ceux qui ont la radio), un seul portrait aux murs (pour ceux a qui on n’a pas encore arraché les yeux dans un camp de redressement n’ayant aucune existence officielle)… un seul type de musique autorisé (la musique militaire), des marches au pas, des rues bien propres et des gens discrets qui n’ouvrent jamais leur bouche de peur de se retrouver internés et torturés… Le Paradis, bordel !

Vous hésitez encore ?

« Oui mais la Corée du nord c’est une dictature, et nous on vit quand même dans une démocratie et blablabla… » Mais allez, cassez pas les couilles ! Vous le prenez comme ça ?

Très bien !

Alors méditez cinq minutes sur ce que disait un de nos génies les plus brillants (je veux parler d’Elvis Presley) lorsqu’il disait ces mots : « Bababedouda bibababe, tutti frutti are looney ! »

Là, tout de suite, je crois que c’est plus clair : une société qui est fière d’avoir produit des merdes pareilles n’a pas de leçons à donner à un pays qui a encore la délicatesse de préserver les oreilles de ses citoyens de toute la daube que les « démocraties » occidentales voudraient s’empresser d’y déverser contre de l’argent. Vous les trouvez cons, vous, ces nordcoréens qui pleuraient dans les rues le jour de la mort de leur leader Kim-Jong-Ill ?

Hey, dites : et les trouduc’ qui allaient déposer des fleurs devant les boutiques Apple après la mort de Steve Jobs, ils avaient l’air malins peut- être ?

Et les connards qui vont manifester en pleurant quand leur chanteur préféré a enfin la décence de crever de l’overdose qui lui pendait au nez, ils l’ont l’air fins eux aussi ?

Ah ouais c’est pas pareil, les nords- coréens, eux, leur vie est menacée si ils refusent de pleurer, alors que nous personne ne nous force : on est « libres » nous, c’est encore un peu de notre putain de faute si on est aussi cons, aucune kalachnikov braquée sur notre famille, aucune menace d’aucune police politique ne nous ont jamais forcé à trouver que Claude François ou Gainsbourg avaient du talent, on a fait ça tous seuls, comme des grands, ou plutôt comme des gros cons, sans armes, ni haine, ni violence !

Une fois qu’on a regardé l’Occident, et une fois qu’on s’est payé des vacances dans le tiers- monde, qu’on a culpabilisé un bon coup devant ces gamins des rues qui crèvent la dalle et attendant que les maigres bakchich qu’on filera à leur parents puisse peut- être payer leur prothèse de jambe (« Fais gaffe où tu marche, toi aussi, p’tit con ! »)… une fois qu’on a vu ça, on se dit que les deux principales options sont bouchées, qu’il faut une porte de sortie, une troisième voie, un « dépassement dialectique des contradictions inhérentes au développement du capitalisme mondial », qu’il faut le paradis socialiste,

... bref : « IL NOUS FAUT LA COREEE DU NORD !!! »

Ouais, mais voila : les billets d’avion c’est cher, sa race ! Sinon, moins loin que la Corée du Nord, et offrant une ambiance collectiviste et des conditions de confort à peu près similaires il y avait bien la Z.A.D à Notre-Dame des Landes, « Les soviets moins l’électricité » comme aurait sans doute dit Léon Trotsky avec son sens de l’humour bien connu !