Vers un printemps européen !

Ad Nauseam - 20/05/2011
Image:Vers un printemps européen !

Une révolution en Europe ?
Une jeunesse européenne "indignée"

La révolution espagnole prend de l’ampleur et l’indignation gagne la jeunesse italienne, française et européenne.

Des rassemblements sont aussi prévus en France, en Allemagne et même en Inde ou au Mexique.

Des mouvements de protestations de grande ampleur ont déjà eu lieu en Grèce et en Espagne (voir ci-dessous).

La répression policière est généralement la seule réponse apportée par les pouvoirs politiques.

Grèce

La Grèce : manifestations et violences policières

« Après un an d’aide internationale, nous sommes hélas dans une situation pire : le chômage a explosé, les salaires sont à leur plus bas niveau et il n’y a aucune perspective d’issue », a déclaré le secrétaire général adjoint du syndicat GSEE.

Une dizaine de milliers de Grecs ont manifesté, le 11 mai à Athènes, contre les mesures d’austérité, les privatisations régression sociale imposées par le gouvernement socialiste grec et le FMI.

La manifestation a été très brutalement réprimée.

Lorsque la manifestation, regroupant plusieurs dizaines de milliers de personnes, a débuté, la police a attaqué violemment le cortège : il y a eu plusieurs blessés et des dizaines d’arrestations, les "forces de l’ordre" frappant avec une sauvagerie sans précédent et tirant des centaines de lacrymos sur les manifestants. Plus de cent personnes ont été hospitalisées, certaines ont du être opérées. Un manifestant est entre la vie et la mort : Yannis qui a subit une attaque policière meurtrière a dû être transféré à l’hôpital dans un état ante mortem –selon le rapport médical délivré par les médecins...

La Grèce, comme de nombreux états européens, vit un tournant critique de son histoire et de nombreux changements ont lieu, tant dans la société que dans les sphères économiques et politiques : à la faillite totale d’un système incapable d’assurer plus longtemps un minimum de garanties économiques et sociales aux citoyens, l’Etat grec répond par la violence policière et militaire.

Au début de cette « crise » grecque, l’attaque des droits sociaux s’est traduite par la dévaluation du travail, la réduction horizontale des salaires, la « flexibilité » du travail, l’institutionnalisation de la précarité, l’augmentation du prix des produits de consommation et des services publics, l’augmentation des impôts et la réduction des aides sociales.

A suivre...

 20/05/2011

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